top of page
Image-empty-state_edited.jpg

Sans / Sin

Samuel Beckett

Traducción de Gabriel Rosero León

Número revista:

4

Ruines vrai refuge enfin vers lequel d'aussi loin par tant de faux. Lointains sans fin terre ciel confondus pas un bruit rien qui bouge. Face grise deux bleu pâle petit corps cœur battant seul debout. Éteint ouvert quatre pans à la renverse vrai refuge sans issue.


Ruines répandues confondues avec le sable gris cendre vrai refuge. Cube tout lumière blancheur rase faces sans trace aucun souvenir. Jamais ne fut qu'air gris sans temps chimère lumière qui passe. Gris cendre ciel reflet de la terre reflet du ciel. Jamais ne fut que cet inchangeant rêve l'heure qui passe.


Il maudira Dieu comme au temps béni face au ciel ouvert l'averse passagère. Petit corps face grise traits fente et petits trous deux bleu pâle. Faces sans trace blancheur rase oeil calme enfin aucun souvenir.


Chimère lumière ne fut jamais qu’air gris sans temps pas un bruit. Faces sans trace proches à toucher blancheur rase aucun souvenir. Petit corps soudé gris cendre coeur battant face aux lointains. Pleuvra sur lui comme au temps béni du bleu la nuée passagère. Cube vrai refuge enfin quatre pans sans bruit la renverse.


Ciel gris sans nuage pas un bruit rien qui bouge terre sable gris cendre. Petit corps même gris que la terre le ciel les ruines seul debout. Gris cendre à la ronde terre ciel confondus lointains sans fin.


Il bougera dans les sables ça bougera au ciel dans l'air les sables. Jamais qu'en rêve le beau rêve n'avoir qu'un temps à faire. Petit corps petit bloc cœur battant gris cendre seul debout. Terre ciel confondus infini sans relief petit corps seul debout. Dans les sables sans prise encore un pas vers les lointains il le fera. Silence pas un souffle même gris partout terre ciel corps ruines.


Noir lent avec ruine vrai refuge quatre pans sans bruit à la renverse. Jambes un seul bloc bras collés aux flancs petit corps face aux lointains. Jamais qu'en rêve évanoui ne passa l'heure longue brève. Seul debout petit corps gris lisse rien qui dépasse quelques trous. Un pas dans les ruines les sables sur le dos vers les lointains il le fera. Jamais que rêve jours et nuits faits de rêves d'autres nuits jours meilleurs. Il revivra le temps d'un pas il refera jour et nuit sur lui les lointains.


En quatre à la renverse vrai refuge sans issue ruines répandues. Petit corps petit bloc parties envahies cul un seul bloc raie grise envahie. Vrai refuge enfin sans issue répandu quatre pans sans bruit à la renverse. Lointains sans fin terre ciel confondus rien qui bouge pas un souffle. Faces blanches sans trace oeil calme tête sa raison aucun souvenir. Ruines répandues gris cendre à la ronde vrai refuge enfin sans issue.


Gris cendre petit corps seul debout coeur battant face aux lointains. Tout beau tout nouveau comme au temps béni régnera le malheur. Terre sable même gris que l'air le ciel le corps les ruines sable fin gris cendre. Lumière refuge blancheur rase faces sans trace aucun souvenir. Infini sans relief petit corps seul debout même gris partout terre ciel corps ruines. Face au calme blanc proche à toucher oeil calme enfin aucun souvenir. Encore un pas un seul tout seul dans les sables sans prise il le fera.


Éteint ouvert vrai refuge sans issue vers lequel d'aussi loin par tant de faux. Jamais que silence tel qu'en imagination ces rires de folle ces cris. Tête par l'oeil calme toute blancheur calme lumière aucun souvenir. Chimère l'aurore qui dissipe les chimères et l'autre dite brune.


Il ira sur le dos face au ciel rouvert sur lui les ruines les sables les lointains. Air gris sans temps terre ciel confondus même gris que les ruines lointains sans fin. Il refera jour et nuit sur lui les lointains l'air cœur rebattra. Vrai refuge enfin ruines répandues même gris que les sables.


Face à l'oeil calme proche à toucher calme tout blancheur aucun souvenir. Jamais qu'imaginé le bleu dit en poésie céleste qu'en imagination folle. Petit, vide grande lumière cube tout blancheur faces sans trace aucun souvenir. Ne fut jamais qu'air gris sans temps rien qui bouge pas un souffle. Coeur battant seul debout petit corps face grise traits envahis deux bleu pâle. Lumière blancheur proche à toucher tête par oeil calme toute sa raison aucun souvenir.


Petit corps même gris que la terre le ciel les ruines seul debout. Silence pas un souffle même gris partout terre ciel corps ruines. Éteint ouvert quatre pans à la renverse vrai refuge sans issue.


Gris cendre ciel reflet de la terre reflet du ciel. Air gris sans temps terre ciel confondus même gris que les ruines lointains sans fin. Dans les sables sans prise encore un pas vers les lointains il le fera. Il refera jour et nuit sur lui les lointains l'air cœur rebattra.


Chimère lumière ne fut jamais qu'air gris sans temps pas un bruit. Lointains sans fin terre ciel confondus rien qui bouge pas un souffle. Pleuvra sur lui comme au temps béni du bleu la nuée passagère. Ciel gris sans nuage pas un bruit rien qui bouge terre sable gris cendre.


Petit vide grande lumière cube tout blancheur faces sans trace aucun souvenir. Infini sans relief petit corps seul debout même gris partout terre ciel corps ruines. Ruines répandues confondues avec le sable gris cendre vrai refuge. Cube vrai refuge enfin quatre pans sans bruit à la renverse.


Jamais ne fut que cet inchangeant rêve l'heure qui passe. Jamais ne fut qu'air gris sans temps chimère lumière qui passe.


En quatre à la renverse vrai refuge sans issue ruines répandues. Il revivra le temps d'un pas il refera jour et nuit sur lui les lointains. Face au calme blanc proche à toucher oeil calme enfin aucun souvenir. Face grise deux bleu pâle petit corps cœur battant seul debout. Il ira sur le dos face au ciel rouvert sur lui les ruines les sables les lointains. Terre sable même gris que l'air le ciel le corps les ruines sable fin gris cendre. Faces sans trace proches à toucher blancheur rase aucun souvenir.


Coeur battant seul debout petit corps face grise traits envahis deux bleu pâle. Seul debout petit corps gris lisse rien qui dépasse quelques trous. Jamais que rêve jours et nuits faits de rêves d'autres nuits jours meilleurs. Il bougera dans les sables ça bougera au ciel dans l'air les sables. Un pas dans les ruines les sables sur le dos vers les lointains il le fera. Jamais que silence tel qu'en imagination ces rires de folle ces cris.


Vrai refuge enfin ruines répandues même gris que les sables. Ne fut jamais qu'air gris sans temps rien qui bouge pas un souffle. Faces blanches sans trace oeil calme tête sa raison aucun souvenir. Jamais qu'en rêve évanoui ne passa l'heure longue brève. Cube tout lumière blancheur rase faces sans trace aucun souvenir.


Éteint ouvert vrai refuge sans issue vers lequel d'aussi loin par tant de faux. Tête par l'œil calme toute blancheur calme lumière aucun souvenir. Tout beau tout nouveau comme au temps béni régnera le malheur. Gris cendre à la ronde terre ciel confondus lointains sans fin. Ruines répandues gris cendre à la ronde vrai refuge enfin sans issue. Jamais qu'en rêve le beau rêve n'avoir qu'un temps à faire. Petit corps face grise traits fente et petits trous deux bleu pâle.


Ruines vrai refuge enfin vers lequel d'aussi loin par tant de faux. Jamais qu'imaginé le bleu dit en poésie céleste qu'en imagination folle. Lumière blancheur proche à toucher tête par l'œil calme toute sa raison aucun souvenir.


Noir lent avec ruine vrai refuge quatre pans sans bruit à la renverse. Terre ciel confondus infini sans relief petit corps seul debout. Encore un pas un tout seul dans les sables sans prise il le fera. Gris cendre petit corps seul debout coeur battant face aux lointains. Lumière refuge blancheur rase faces sans trace aucun souvenir. Lointains sans fin terre ciel confondus pas un bruit rien qui bouge.


Jambes un seul bloc bras collés aux flancs petit corps face aux lointains. Vrai refuge enfin sans issue répandu quatre pans sans bruit à la renverse. Faces sans trace blancheur rase oeil calme enfin aucun souvenir. Il maudira Dieu comme au temps béni face au ciel ouvert l'averse passagère. Face à l'oeil calme proche à toucher calme tout blancheur aucun souvenir.


Petit corps petit bloc cœur battant gris cendre seul debout. Petit corps soudé gris cendre coeur battant face aux lointains. Petit corps petit bloc parties envahies cul un seul bloc raie grise envahie. Chimère l'aurore qui dissipe les chimères et l'autre dite brune.


(1969)





SIN


Ruinas real refugio en fin hacia el que de tan lejos por tanto falso. Lejanía sin fin tierra cielo confundidos ni un ruido nada mueve. Rostro gris dos azul pálido pequeño cuerpo corazón latiendo solo de pie. Apagado abierto cuatro lados volteado real refugio sin salida.


Ruinas dispersas confundidas con la arena gris ceniza real refugio. Cubo todo lumbrera blancura rasa rostros sin rasgo ningún recuerdo. No fue nunca sino aire gris sin tiempo quimera lumbrera que pasa. Gris ceniza cielo reflejo de la tierra reflejo del cielo. Nunca fue sino este incambiante sueño la hora que pasa.


Maldecirá a Dios como en el tiempo bendito rostro al cielo abierto el aguacero pasajero. Pequeño cuerpo rostro gris rasgos grieta y pequeños huecos dos azul pálido. Rostros sin rasgo blancura rasa ojo calmo en fin ningún recuerdo.


Quimera lumbrera no fue nunca sino aire gris sin tiempo ni un ruido. Rostros sin rasgo casi tocando blancura rasa ningún recuerdo. Pequeño cuerpo juntado gris ceniza corazón latiendo rostro ante lejanías. Lloverá sobre él como en el tiempo bendito del azul la nube pasajera. Cubo real refugio en fin cuatro lados sin ruido volteado.


Cielo gris sin nube ni un ruido nada mueve tierra arena gris ceniza. Pequeño cuerpo mismo gris que la tierra el cielo las ruinas solo de pie. Gris ceniza alrededor tierra cielo confundidos lejanía sin fin.


Moverá en el desierto moverá en el cielo en el aire el desierto. Nunca sino en sueño el bello sueño tener solo un tiempo que hacer. Pequeño cuerpo pequeño bloque corazón latiendo gris ceniza solo de pie. Tierra cielo confundidos infinito sin relieve pequeño cuerpo solo de pie. En el desierto sin captura aún un paso hacia la lejanía lo hará. Silencio ni un aliento mismo gris en todas partes tierra cielo cuerpo ruinas.


Negro lento con ruina real refugio cuatro lados sin ruido volteado. Piernas un solo bloque brazos pegados al flanco pequeño cuerpo rostro ante lejanías. Nunca sino en sueño desvanecido pasó la hora larga breve. Solo de pie pequeño cuerpo gris liso nada rebasa algunos huecos. Un paso en las ruinas el desierto acostado hacia la lejanía lo hará. Nunca sino sueño días y noches hechos de sueños de otras noches días mejores. Revivirá el tiempo de un paso rehará día y noche sobre él la lejanía.


En cuatro volteado real refugio sin salida ruinas dispersas. Pequeño cuerpo pequeño bloque partes invadidas culo un solo bloque raya gris invadida. Real refugio en fin sin salida disperso cuatro lados sin ruido volteado. Lejanía sin fin tierra cielo confundidos nada que mueva ni un aliento. Rostros blancos sin rasgo ojo calmo cabeza su razón ningún recuerdo. Ruinas dispersas gris ceniza alrededor real refugio en fin sin salida.


Gris ceniza pequeño cuerpo solo de pie corazón latiendo rostro ante lejanías. Todo bello todo nuevo como en el tiempo bendito reinará el dolor. Tierra arena mismo gris que el aire el cielo el cuerpo las ruinas arena fin gris ceniza. Lumbrera refugio blancura rasa rostros sin rasgo ningún recuerdo. Infinito sin relieve pequeño cuerpo solo de pie mismo gris en todas partes tierra cielo cuerpo ruinas. Rostro al calmo blanco casi tocando ojo calmo en fin ningún recuerdo. Aún un paso un solo todo solo en el desierto sin captura lo hará.


Apagado abierto real refugio sin salida hacia el que de tan lejos por tanto falso. Nunca sino silencio como en imaginación esas risas de loco esos gritos. Cabeza por ojo calmo toda blancura calma lumbrera ningún recuerdo. Quimera la aurora que disipa las quimeras y la otra dicha oscura.


Irá acostado rostro al cielo reabierto sobre él las ruinas el desierto la lejanía. Aire gris sin tiempo tierra cielo confundidos mismo gris que las ruinas lejanía sin fin. Rehará día y noche sobre él la lejanía el aire corazón relatirá. Real refugio en fin ruinas dispersas mismo gris que el desierto.


Rostro al ojo calmo casi tocando calmo todo blancura ningún recuerdo. Nunca solo imaginado el azul dicho en poesía celeste solo en imaginación loca. Pequeño vacío gran lumbrera cubo todo blancura rostros sin rasgo ningún recuerdo. No fue nunca sino aire gris sin tiempo nada que mueva ni un aliento. Corazón latiendo solo de pie pequeño cuerpo rostro gris rasgos invadidos dos azul pálido. Lumbrera blancura casi tocando cabeza por ojo calmo toda su razón ningún recuerdo.


Pequeño cuerpo mismo gris que la tierra el cielo las ruinas solo de pie. Silencio ni un aliento mismo gris en todas partes tierra cielo cuerpo ruinas. Apagado abierto cuatro lados volteado real refugio sin salida.


Gris ceniza cielo reflejo de la tierra reflejo del cielo. Aire gris sin tiempo tierra cielo confundidos mismo gris que las ruinas lejanía sin fin. En el desierto sin captura aún un paso hacia la lejanía lo hará. Rehará día y noche sobre él la lejanía el aire corazón relatirá.


Quimera lumbrera no fue nunca sino aire gris sin tiempo ni un ruido. Lejanía sin fin tierra cielo confundidos nada que mueva ni un aliento. Lloverá sobre él como en el tiempo bendito del azul la nube pasajera. Cielo gris sin nube ni un ruido nada que mueva tierra arena gris ceniza.


Pequeño vacío gran lumbrera cubo todo blancura rostros sin rastro ningún recuerdo. Infinito sin relieve pequeño cuerpo solo de pie mismo gris en todas partes tierra cielo cuerpo ruinas. Ruinas dispersas confundidas con la arena gris ceniza real refugio. Cubo real refugio en fin cuatro lados sin ruido volteado. Nunca fue sino este incambiante sueño la hora que pasa. Nunca fue sino aire gris sin tiempo quimera lumbrera que pasa.


En cuatro volteado real refugio sin salida ruinas dispersas. Revivirá el tiempo de un paso lo rehará día y noche sobre él la lejanía. Rostro al calmo blanco casi tocando ojo calmo en fin ningún recuerdo. Rostro gris dos azul pálido pequeño cuerpo corazón latiendo solo de pie. Irá acostado rostro al cielo reabierto sobre él las ruinas el desierto la lejanía. Tierra arena mismo gris que el aire el cielo el cuerpo las ruinas arena fin gris ceniza. Rostros sin rasgo casi tocando blancura rasa ningún recuerdo.


Corazón latiendo solo de pie pequeño cuerpo rostro gris rasgos invadidos dos azul pálido. Solo de pie pequeño cuerpo gris liso nada rebasa algunos huecos. Nunca sino sueño días y noches hechos de sueño de otras noches días mejores. Moverá en el desierto moverá en el cielo en el aire el desierto. Un paso en las ruinas el desierto acostado hacia la lejanía lo hará. Nunca sino silencio como en imaginación esas risas de loco esos gritos.


Real refugio en fin ruinas dispersas mismo gris que el desierto. No fue nunca sino aire gris sin tiempo nada que mueva ni un aliento. Rostros blancos sin rasgo ojo calmo cabeza su razón ningún recuerdo. Nunca sino en sueño desvanecido pasó la hora larga breve. Cubo todo lumbrera blancura rasa rostros sin rasgo ningún recuerdo.


Apagado abierto real refugio sin salida hacia el que de tan lejos por tanto falso. Cabeza por ojo calmo toda blancura calma lumbrera ningún recuerdo. Todo bello todo nuevo como en el tiempo bendito reinará el dolor. Gris ceniza alrededor tierra cielo confundidos lejanía sin fin. Ruinas dispersas gris ceniza alrededor real refugio en fin sin salida. Nunca sino en sueño el bello sueño tener solo un tiempo que hacer. Pequeño cuerpo rostro gris rasgos grieta y pequeños huecos dos azul pálido.


Ruinas real refugio en fin hacia el que de tan lejos por tanto falso. Nunca solo imaginado el azul dicho en poesía celeste solo en imaginación loca. Lumbrera blancura casi tocando cabeza por ojo calmo toda su razón ningún recuerdo.


Negro lento con ruina real refugio cuatro lados sin ruido volteado. Tierra cielo confundidos infinito sin relieve pequeño cuerpo solo de pie. Aún un paso un solo todo solo en el desierto sin captura lo hará. Gris ceniza pequeño cuerpo solo de pie corazón latiendo rostro ante lejanías. Lumbrera refugio blancura rasa rostros sin rasgo ningún recuerdo. Lejanía sin fin tierra cielo confundidos ni un ruido nada que mueva.


Piernas un solo bloque brazos pegados al flanco pequeño cuerpo rostro ante lejanías. Real refugio en fin sin salida disperso cuatro lados sin ruido volteado. Rostros sin rasgo blancura rasa ojo calmo en fin ningún recuerdo. Maldecirá a Dios como en el tiempo bendito rostro al cielo abierto el aguacero pasajero. Rostro al ojo calmo casi tocando calmo todo blancura ningún recuerdo.


Pequeño cuerpo pequeño bloque corazón latiendo gris ceniza solo de pie. Pequeño cuerpo juntado gris ceniza corazón latiendo rostro ante lejanías. Pequeño cuerpo pequeño bloque partes invadidas culo un solo bloque raya gris invadida. Quimera la aurora que disipa las quimeras y la otra dicha oscura.


(1969)


Fuente: Beckett, S. (1972). Têtes mortes. Minuit.

bottom of page